Développer l’esprit critique

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L’esprit critique arrive en second dans le palmarès des soft skills à développer d’ici 2020 selon le Forum de Davos 2016 (cf. newsletter de février 2018).

Dans les années 2000, un groupe pluridisciplinaire de chercheurs de l’université de Cambridge propose de considérer cinq facteurs qui définissent l’esprit critique :

  • l’analyse qui est la capacité à percevoir les structures logiques
  • l’évaluation qui permet de juger la fiabilité d’un argument
  • l’inférence, la faculté à tirer des conclusions justes ou probables 
  • la construction qui est l’élaboration d’un raisonnement 
  • et enfin l’autocorrection, autrement dit, la conscience de nos propres limites*.

Il est intéressant de noter que les neurosciences expliquent pourquoi cette compétence est plus difficile à développer qu’il n’y paraît.

Le principe est le suivant : notre cerveau nous permet d’évaluer la fiabilité d’une information. Or, son fonctionnement est soumis à des routines qui influent sur notre capacité à juger de façon objective. En particulier, la mémoire se consolide du fait de nos émotions et construit un référentiel biaisé.

Il est donc nécessaire de « résister à notre cerveau » et de « savoir désapprendre/apprendre des modes de raisonnement qui ont structuré notre pensée »**.

 

*Cerveau et Psycho, n°91.
**Nouveau leadership et neurosciences, Bernadette Lecerf-thomas.

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