Le portrait chinois

Stéphanie Volmar est Formatrice consultante et coach (psycho praticienne, formée au modèle IFS, système intérieure familiale). Avec une expertise de 24 années dans le domaine du médico-social au service de la protection sociale, Stéphanie intervient dans le secteur des relations humaines, de la formation au projet de vie.

Elle nous propose un outil ludique pour créer de la cohésion et du lien dans l’animation de réunions.

ELEGIA : Quel est l’outil que vous nous proposez ?

Stéphanie Volmar : Il s’agit du portrait chinois. C’est un outil très simple et qui fonctionne très bien dès lors qu’on anime un groupe. Je le recommande pour démarrer des réunions, notamment quand les participants se connaissent déjà. C’est ludique, cela permet de livrer un aspect de sa personnalité sans se mettre en danger et de prendre la température du groupe au démarrage.

ELEGIA : Quel en est le principe ?

Stéphane Volmar : Chacun répond à une question qui commence par « Si j’étais… , je serais… ». C’est un outil qui fait appel au langage symbolique. Il incite à des réponses spontanées qui ne sont pas trop mentalisées. Et de ce fait, chacun partage plus qu’il ne le croit sur son état du jour, ses désirs, etc. Cela favorise la dynamique de groupe.

Les variantes sont nombreuses et peuvent porter sur un personnage, un objet, un animal, une idée : « Si j’étais un animal, je serais… ».

Il est possible de multiplier les questions en fonction de l’objectif recherché.

Si j’étais 3 animaux, si j’étais 4 valeurs, etc.

D’autres questions peuvent être déclinées et il existe même un site qui les répertorie http://www.portrait-chinois.com.

ELEGIA : Quelle est votre expérience de cet outil ?

Stéphanie Volmar : J’utilise souvent cet outil car je trouve qu’il fonctionne très bien et crée de la cohésion. Dans les formations à la préparation à la retraite notamment, il permet aux stagiaires de livrer des informations importantes dès le démarrage. A la question, « Quel animal seriez-vous ? », j’ai eu des réponses comme « un oiseau » pour prendre de la hauteur, un chat pour être autonome. Cela permet de rentrer de plain-pied dans les enjeux qui sont importants pour le stagiaire.