Les règles associées au positionnement du manager coincé en sandwich !

Publié le - Mise à jour le

Voir toutes les actualités

Le poste de manager est coincé entre la Direction et les collaborateurs. Positionné en sandwich entre les deux niveaux, il doit adopter quelques règles pour « survivre » dans l’espace réduit qu’il lui reste. En voici quelques-unes :

1. Montrez que vous comprenez le point de vue de la hiérarchie comme celui des collaborateurs

Savoir dialoguer aussi bien avec ses collaborateurs qu’avec la Direction est un art qui permet de naviguer dans l’entreprise et de relâcher la pression en tant que manager. Il ne s’agit pas de se contenter d’un « oui, je sais » mais de faire ressentir à ses interlocuteurs que l’on comprend leurs besoins, leurs exigences, leurs peurs ou leurs espoirs. Or chacune des parties du sandwich dans lequel vous êtes pris n’utilise pas les mêmes termes, n’appréhende pas les mêmes enjeux de la même façon. A vous d’être capable d’adopter un vocabulaire et d’ajuster votre discours à vos interlocuteurs.

D’un côté, expliquer pourquoi des décisions que vos collaborateurs n’apprécient pas ont été prises par la Direction. Cela vous donnera l’occasion de recueillir leur ressenti et leurs besoins et de manifester votre compréhension envers leurs difficultés.

Plus ardu mais tout aussi important, expliquer et faire comprendre à la Direction, dans des termes qu’elle comprend, comment les collaborateurs vivent les changements et faire des remontées terrain susceptibles d’être prises en compte.

2. Ne critiquez pas votre patron

Quel que soit l’avis que vous portez sur votre supérieur et même si tous vos collaborateurs ont exprimé qu’ils le trouvaient mauvais, mieux vaut ne pas céder à la tentation de vous « soulager » en partageant vos griefs envers votre manager.

Tout d’abord, des paroles malheureuses pourraient lui revenir aux oreilles. Ensuite, participer au manque de crédibilité de votre manager ne peut que rejaillir sur votre propre image. Les personnes qui restent discrètes sur les défauts et valorisent les autres renforcent une image positive d’elle-même. Enfin, si vous choisissez de continuer à travailler pour lui, vous y trouvez un intérêt malgré tout. Assumez votre choix et travaillez à développer la confiance de votre manager afin qu’il vous délègue plus de missions !

3. Ne critiquez pas votre équipe

Il peut s’avérer difficile de tout garder pour soi, mais ne cédez pas à la tentation de critiquer votre équipe. Trois bonnes raisons à cela : premièrement, cela ne peut qu’entraîner cette dernière dans une dynamique négative. A l’inverse, montrer que vous êtes prêt à la défendre coûte que coûte développera la confiance que vous lui inspirez et favorisera l’envie de vos collaborateurs de travailler pour vous. Il est même probable que votre service devienne attractif aux yeux des autres collaborateurs. Ensuite, soyez réaliste par rapport à la vie d’une équipe : elle va faire des erreurs, échouer parfois, certains rencontreront des difficultés relationnelles ou émotionnelles, d’autres tireront au flanc, tout cela est attendu. Il est de votre responsabilité de prendre en compte ces aléas et de les intégrer. Enfin, le premier au détriment duquel vous parleriez en critiquant votre équipe est vous-même ! Parler de façon négative de votre équipe c’est admettre que vous êtes un mauvais manager car vous n’arrivez pas à la faire progresser et résoudre ses difficultés. Votre statut ne vaut qu’au travers de la qualité de vos collaborateurs et de leurs résultats.

Maud Cornet

Formations qui pourraient vous intéresser

tealium